TV

Carnage US/Israël à Bagdad aux premières heures du mandat de Biden; la Résistance, prête à passer à l'étape supérieure

Une vue de la base militaire US Aïn al-Assad, dans la province d'al-Anbar à l'ouest de l'Irak. @Facebook

Tout au long des jours précédant l’investiture de Biden ce 20 janvier, les médias US n'ont cessé de faire le parallèle entre une capitale américaine, occupée  par quelques 25 000 GI's d'une part et une capitale irakienne, Bagdad, que ces mêmes GI's envahissaient au pire moment de l'invasion américaine de l'Irak et qu'ils s'efforcent à maintenir toujours sous leur occupation. Force est de constater que les morts que les médias atlantistes nous promettaient être "blancs", "américains", sont encore une fois "arabes" et "musulmans". 72 heures après une série de quatre explosions ayant frappé les positions de la Résistance irakienne à Babylone, explosion précédé du vol incessant des avions de reconnaissance US et que les sources proches de la Résistance attribuent aux drones israéliens, deux kamikaze se sont fait exploser en plein centre Al Tayaran a Bagdad et ce, dans la pure tradition daechiste : faisant semblant d'être souffrant, le premier terroriste s'est d'abord attiré l'attention de la foule avant de se faire sauter et une fois les gens venus porter secours aux blessés, le second terroriste a activé sa ceinture explosive. Un premier bilan fait état de 30 morts et de 73 blessés.

Pour une entrée en matière post Trump, contre qui la justice américaine a lancé un mandat d'arrêt pour avoir assassiné les hauts commandants de la Résistance, l'axe US/Israël/monarchies arabe a commencé très fort : les images des corps déchiquetés, on en avait pas but à Bagdad depuis la fin de Daech et ce, alors même que les forces armées dont et surtout les Hachd vont d'opération de ratissage en opération de ratissage. Pour la petite histoire, ce qui vient d'être exposé sous les yeux des Irakiens et du monde entier, et qui vise à n'en pas douter à terroriser les Irakiens et à les faire revenir sur leur irréversible décision  de mettre à la porte l'occupant US, intervient au terme d'une semaine d'intenses opérations d’héliportages des terroristes daechistes depuis leurs prisons-bases à Hassaké en Syrie vers al-Tanf où les formateurs US/israéliens les expédient ou bien dans les déserts de Homs à l'effet d'attaquer  l'armée syriennes ou les font monter à bord des convois militaires US en les déguisant et en les envoyant en Irak, car impossible pour les terroristes de s'infiltrer en Irak via les frontières avec la Syrie ou avec l'Arabie puisque les Hachd leur font royalement barrage. 

Le carnage de ce jeudi vient d'être commenté par le président irakien, Barham Saleh comme étant un "acte visant la stabilité irakienne". C'est plus, bien plus : c'est acte qui célèbre l'entrée en fonction d'un président US en la personne de Biden lequel a voté pas une fois mais deux fois l'invasion de l'Irak. La double attentant ayant pour message ceci : tout retrait US sous pression des Irakiens reviendrait à activer les cellules de la terreur en Irak.

Mais l'axe Washington-Tel-Aviv se trompe s'il croit l'Irak de 2021 à l'identique de l'Irak de 2014. Peu après le massacre d'al-Tayaran de Bagdad, une bombe a explosé au passage d'un convoi militaire US, de ces convois qui sert de pont au transit des terroristes. L'explosion produite à Samawah au sud de l'Irak n'a pas été revendiqué et il n'a pas fait de mort. Mais tout porte à croire que la double attentat terroriste de Bagdad irait changer la donne : car qui dit que la vie des soldats US valent mieux que celle des civils irakiens. D'ailleurs cela fait longtemps que cette équation est changée. 

Les attentions de la Résistance sont désormais tournée vers Ain al-Asad, cette base qui sert de source d’instabilité et de militarisme US en Irak. D'ailleurs la base, littéralement mis sens dessus dessous en 2020 sous une avalanche de 13 missiles iraniens a été ces derniers jours le théâtre d'intenses agissements. Une source proche du Renseignement irakien a dévoilé les détails de la fourniture par une société privée US du matériel militaire. Et ce n'est pas n'importe quelle société : il s'agit de «KBR» qui a pour mission de transférer des équipements militaires et de construire des camps militaires à travers le monde.  Outre cette société de sécurité, plusieurs autres sociétés de sécurité américaines sont impliquées dans l’affaire conformément à leur expertise. Mais KBR est de loin la plus importante. Cette société est connue pour sa contribution dans les projets de construction des camps militaires (camp Guantanamo à Cuba, par exemple), de développement immobilier, de construction de raffineries de pétrole et d'usines chimiques, de développement de champs pétrolifères, de construction d'infrastructures urbaines, ainsi que des services d'ingénierie, des services de soutien et de mise à disposition de forces armées privées.

La société était auparavant une filiale d'Halliburton à Houston, mais s'en est séparée en 2007 et son siège se trouve maintenant au Texas. KBR et d'autres filiales d'Halliburton ont signé et exécuté de nombreux contrats avec le Pentagone, pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam et l'invasion américaine de l'Irak en 2003. C'est donc toute un réseau de sabotage énergétique, sécuritaire qu'il gère. La tête du vipère, c'est elle qui faut la couper. Puisque la nouvelle administration commence son mandat dans le sangs des Irakiens, la Résistance devra passer à l'étape supérieure. Plutôt que de viser les convois militaires, il convient de couper court aux fournisseurs. Ensuite viendra le tout des bases militaires US », dit une source à al Malouma.

 

.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV